San Peligrino [libre]

Nom: San Pelegrino

Age: 5 ans

Caractère: San Pelegrino est un jeune étalon pas très sympathique.. Il n'aime pas se faire des amis, il n'aime pas les autres chevaux, il n'aime pas la bonne humeur, il n'aime rien. Sombre, cet étalon ne parle pas vraiment et laisse toujours un lourd sentiment de gêne et de tension dans un dialogue. Peut être un peu impulsif, il s'emporte vite si on le cherche et déteste justement qu'on le provoque. C'est à lui de le faire! Il adore se promener seul, détruire, il est incapable de construire quelque chose avec quelqu'un car il n'arrive pas à avoir une relation stable avec les autres. C'est un cheval à l'air triste et en même temps furieux que l'on voit devant soi. Protecteur, il se peut qu'il aide mais toujours discrètement, par peur de se faire aimer sans doute. Il aime surprendre, ou se surpasser, voir où sont ses limites. San Pelegrino est vraiment un cheval étrange ...

Histoire: Né dans un grand élevage réputé de chevaux de sport, San P. vécu les premiers mois de sa vie de poulain dans le luxe et l'abondance. Soigné à la perfection, il adorait galoper au coté de sa mère dans ses vastes étendues d'herbes vertes. Un jour, un camion s'arrêta dans la cour du Haras. A l'age de 10 mois, on devait l'emmener quelque part. Il ne sut jamais où. Deux hommes lui passèrent un licol avec Sweet Time, une petite pouliche qui était l'une de ses meilleures amies, et que le fier étalon aimait secrètement. San P. se débattu tant qu'il put, entendant les hennissements déchirants de sa mère. Sweet fut embarquer mais lui, il ne l'entendait pas comme ça. Après des ruades et des sauts de moutons, l'homme lâcha la longe. Le poulain partit à fond de train, droit devant lui, fermant les yeux pour ne pas entendre les appels de Sweet... Il galopa comme ça, des heures, des jours, ne s'arrêtant pas, rongé par la peur. Il dut affronter les hommes qui tentèrent maintes et maintes fois de l'attraper car c'était tout de même un cheval de bonne valeur. Le soir, l'étalon pleurait Sweet, lui qui l'avait lâchement abandonnée. Oui, jamais il ne se le pardonnerait, il se détestait. Il avait appris à ne pas parler aux autres chevaux, pour ne pas éveiller les soupçons. Il devenait paranoïaque, se réveillant la nuit en sursaut et d'avoir ce besoin de courir, de fuir ce passé trop douloureux. Un matin, au première lueur de l'aube, il aperçut un endroit magnifique, loin de tout. Et là, il y pensa. Ses années de vagabondage allaient sans doute se terminées.